Depuis quelque temps, les investisseurs s’inquiètent de l’impact de la démondialisation. Les risques sont en effet évidents, entre la montée des tensions sino-américaines, la guerre en Ukraine et au Proche-Orient, le renforcement des barrières commerciales, le dérèglement des chaînes d’approvisionnement, le ralentissement de la croissance mondiale et la volatilité des marchés actions.
Les multinationales sont-elles donc devenues plus vulnérables que d’autres types d’entreprises, face à ces turbulences ?
C’est peu probable, selon Jody Jonsson, gérante de portefeuille actions chez Capital Group. Car les multinationales sont à bien des égards les mieux positionnées pour naviguer en périodes de turbulences : elles ont les moyens de mettre en place des solutions efficaces pour surmonter les perturbations, par exemple en adoptant une approche de plus en plus « multilocale » pour se rapprocher des consommateurs de chaque marché.
Jody Jonsson a identifié quatre raisons pour lesquelles les multinationales peuvent continuer à prospérer malgré une conjoncture dégradée.