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Capital IdeasTM

Perspectives d’investissement de Capital Group

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Obligations
Focus obligataire

Observations trimestrielles macroéconomiques et de marché de l’équipe obligations de Capital Group


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Les informations figurant dans le présent document correspondent aux opinions de Capital Fixed Income Investors, au 31 mars 2022. Les opinions de chaque gérant de portefeuille et analyste peuvent différer. © 2022 Capital Group. Tous droits réservés. Sauf mention contraire, données au 31 mars 2022 et attribuées à Capital Group / Bloomberg Index Services Ltd.

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Perspectives de croissance mondiale dégradées et actifs risqués victimes de l’incertitude

  • La croissance américaine pourrait pâtir de la guerre en Ukraine, de l’inflation persistante et de la politique plus ferme de la Fed.
  • Le virus bat en retraite aux États-Unis et le chômage baisse. Les salaires dépassent leur niveau d’avant la pandémie.
  • Les actifs risqués pourraient rester volatils dans la perspective de la réduction du bilan de la Fed.

Au premier trimestre 2022, l’optimisme s’est dégradé concernant la conjoncture mondiale. La guerre en Ukraine a renforcé des pressions inflationnistes déjà alimentées par des problèmes d’approvisionnement. Le ton plus restrictif des grandes banques centrales fait craindre un ralentissement de la croissance mondiale. La croissance américaine devrait marquer le pas ces prochains trimestres.


La volatilité et le risque de correction boursière ont augmenté en février, lorsque le président russe Vladimir Poutine a ordonné l’invasion de l’Ukraine. Les problèmes logistiques se sont aggravés dans le monde entier et les prix des matières premières ont explosé.


Nul ne peut prédire les retombées du conflit compte tenu de l’incertitude liée aux pourparlers pour un cessez-le-feu et aux effets de sanctions de plus en plus sévères. Les relations de la Russie et de la Chine avec le reste du monde sont tumultueuses.


L’activité économique mondiale semble avoir culminé, mais reste bien orientée. L’indice PMI composite du marché américain est resté élevé en mars, signe d’expansion. Celui de la zone euro a légèrement fléchi tandis que celui de la Chine s’est effondré1. La croissance américaine pourrait rester supérieure à celle de l’Europe, qui risque d'être la première à souffrir des effets du conflit en Ukraine.


Outre-Atlantique, à la faveur du recul des contaminations au Covid-19, l’activité économique a retrouvé toute sa vigueur. Le taux de chômage a reculé à 3,6 % en mars2, ce qui a contribué à porter les salaires au-delà de leur niveau d’avant la pandémie, sans que cela justifie toutefois le niveau élevé de l’inflation.


Aux États-Unis, d’après les indicateurs, la main-d’œuvre se fait rare

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Données au 31 mars 2022. Source : Département américain du Travail.

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Les fondamentaux de la consommation, la dynamique du marché du travail et la flambée des prix ne faiblissent pas, laissant augurer un durcissement de la politique de la Fed cette année. L’IPC américain a progressé de 7,9 % en glissement annuel en février3. Les tensions se sont étendues à toutes les grandes catégories du panier de prix, y compris à la composante logement, en hausse inédite depuis mai 1991.


Les problèmes d’approvisionnement pourraient persister et les prix des denrées alimentaires et de l’énergie risquent de flamber du fait de la demande forte et de la guerre en Ukraine. Les investisseurs obligataires intègrent une augmentation de la prime de risque inflation. Le taux d’équilibre à 5 ans sur les TIPS a bondi de 60 pb, à 3,6 %, un niveau record4.


À l’issue de leur réunion de mars, les gouverneurs de la Fed ont confirmé leur volonté d’alléger le bilan de la Fed. Ils privilégient également des hausses de taux rapprochées et ont révisé à la hausse leur graphique à points. Nous prévoyons des hausses par tranches de 25-50 pb, pour un total de 225 pb sur l’année.


Taux directeur de la Fed : comparaison du graphique à points de la Fed avec le marché

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Données au 31 mars 2022. Source : Bloomberg.

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La BCE et la Banque d’Angleterre ont adopté un ton plus ferme sur le trimestre. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a fait part d’une « préoccupation unanime » au sujet de l’inflation, tout en écartant la possibilité de hausses en 2022. La Banque d’Angleterre a quant à elle procédé en février à sa troisième hausse consécutive de 25 pb.


L’inflation concerne presque tous les secteurs de l’économie

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Données à la fin du mois jusqu’au 28 février 2022. Source : Bloomberg.

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Soucieuse de relancer une croissance anémique, la Chine a multiplié les investissements dans ses infrastructures, avec des résultats mitigés. D’après le budget du gouvernement et face à la croissance toujours atone du crédit, la croissance chinoise devrait s’établir entre 0 % et 2 % cette année. La politique « zéro covid » pourrait aussi aggraver les difficultés économiques du pays.


Les spreads des actifs risqués se sont élargis sur letrimestre : les prix sont revenus à leur niveau d’origine en raison des freins à la croissance mondiale et de la hausse des coûts de production. Cette classe d’actifs devrait rester volatile jusqu’à ce que l’on connaisse les moyens choisis par la Fed pour réduire la taille de son bilan (deuxième trimestre).


Les prévisions publiées sont uniquement fournies à titre indicatif.


1. Source : Markit Economics.


2. Source : US Bureau of Labor Statistics.


3. Source : US Bureau of Labor Statistics.


4. Source : Federal Reserve Bank of St. Louis.


 

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