Informations importantes

Ce site Internet s’adresse exclusivement aux Investisseurs particuliers en Suisse.

Si vous êtes un Investisseur institutionnel, cliquez ici. Si vous êtes un Intermédiaire financier, cliquez ici. Si vous recherchez des informations pour un autre pays, cliquez ici.

En cliquant sur ACCEPTER, vous reconnaissez comprendre et accepter les Mentions légales.

Capital IdeasTM

Perspectives d’investissement de Capital Group

Categories
Volatilité boursière
Le point sur l’inflation aux États-Unis et en Europe
Robert Lind
Économiste
Darrell Spence
Économiste
CE QU’IL FAUT RETENIR
  • Aux États-Unis, l’inflation pourrait culminer à la mi-2022, tandis qu’en Europe, les effets de la hausse des prix pourraient se manifester pleinement à l’automne.
  • L’embargo total sur l’énergie russe ainsi que les confinements prolongés en Chine constituent les principaux facteurs d’inflation.
  • Contrairement à une idée reçue, les résultats des sociétés peuvent être aidés par l’inflation, et un durcissement monétaire peut aussi être un bon signe pour les marchés.

La mondialisation va-t-elle perdurer ou assistons-nous à un retour au protectionnisme ?


Robert Lind : Le niveau d’intégration à l’échelle mondiale des flux commerciaux et financiers a été exceptionnel ces 30 dernières années – et il sera difficile à maintenir vu le nouvel ordre planétaire. La pandémie – et plus récemment le conflit en Ukraine – a rappelé aux investisseurs et entreprises l’importance d’une chaîne d’approvisionnement solide.


Auparavant, pour satisfaire leur quête de rentabilité, beaucoup d’entreprises européennes avaient la possibilité de répartir leurs chaînes logistiques à travers le monde. L’Allemagne, par exemple, importait de l’énergie russe à bas prix pour fabriquer des produits manufacturés qu’elle revendait ensuite en Chine. Ce modèle économique, qui a été fondamental en Allemagne et ailleurs en Europe, semble devenu intenable.


Comment les économies européennes et américaines font-elles face à ce nouvel environnement ?


Robert Lind : Le récent rebond de l’économie européenne, qui avait été porté par l’essoufflement du variant Omicron, a été interrompu par l’éclatement du conflit en Ukraine. Des doutes émergent désormais quant au rythme de la reprise.


Outre le facteur d’incertitude lié à la guerre, nous observons une envolée des prix des matières premières, en particulier de l’énergie et des produits alimentaires. La guerre a ébranlé la confiance des entreprises et des ménages et, contrairement à nos prévisions réalisées en tout début d’année, la croissance européenne va probablement ralentir.


Bien qu’il ne soit pas encore question de récession forte, le conflit entre la Russie et l’Ukraine constitue un important facteur de risque. Les craintes portent principalement sur la capacité des économies européennes à absorber des coûts d’énergie supérieurs, et sur la réponse de la Banque centrale européenne aux risques d’inflation liés à la hausse des prix des matières premières. Ces préoccupations obscurcissent les perspectives pour l’Europe sur un horizon de 12-18 mois.


Darrell Spence : Le solide rebond de l’économie américaine début 2022, au sortir de la pandémie, a généré un certain nombre de problèmes dont il faudra se charger dans les 12 à 18 prochains mois. L’offensive russe en Ukraine vient aggraver une situation déjà compliquée, qu’il s’agisse de difficultés d’approvisionnement ou de nouvelles pressions inflationnistes.


Avant même l’éclatement du conflit, les marchés intégraient une reprise économique américaine en dents de scie. Malgré un indice S&P 500 en chute de 12 %1 depuis janvier 2022, on ne peut pas vraiment parler de marché baissier (qui correspond à une contraction d’au moins 15 %). Même si ce constat est sans doute à peine rassurant pour la majorité des investisseurs, rappelons que nous sortons d’une longue période de taux d’intérêt à 0 % et de programmes d’achats d’actifs qui ont coûté plusieurs milliers de milliards de dollars à la Réserve fédérale américaine. Nous savions que la politique monétaire ne resterait pas indéfiniment accommodante et que la volatilité réapparaîtrait dès que les banques centrales opéreraient un retour à la normale.


On peut comparer la situation actuelle à un voyage en avion : les passagers sont sereins tant que l’appareil est en plein ciel, mais ils peuvent être incommodés par les vibrations occasionnées par la préparation à l’atterrissage. Les pilotes étant quant à eux aguerris, ils savent garder la tête froide en cas de turbulences. Les gérants d’actifs sont comme les pilotes d’avion : ils doivent maintenir le cap lorsqu’ils amorcent la descente vers une conjoncture différente.


1. Données au 27 avril 2022. Source : Bloomberg.


 


Avant d’investir, il convient de tenir compte des facteurs de risque suivants :

  • Le présent document n’a pas vocation à fournir un conseil d’investissement, ni à être considéré comme une recommandation personnalisée.
  • La valeur des investissements et le revenu qu’ils génèrent ne sont pas constants dans le temps, et les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer l’intégralité de leur mise initiale.
  • Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs.
  • Si la devise dans laquelle vous investissez s’apprécie face à celle dans laquelle les investissements sous-jacents du fonds sont réalisés, alors la valeur de votre placement baissera. La couverture du risque de change vise à limiter ce phénomène, mais rien ne permet de garantir qu’elle sera totalement efficace.
  • Les risques varient selon la stratégie et peuvent être associés à l’investissement dans les actifs obligataires, les marchés émergents et/ou les titres à haut rendement (high yield). Les marchés émergents sont volatils et peuvent pâtir de problèmes de liquidité.


Robert Lind est économiste chez Capital Group. Il possède 36 ans d’expérience dans le secteur de l’investissement et a rejoint Capital Group il y a 8 ans, après avoir été responsable de la recherche macro chez ABN AMRO, puis économiste en chef chez Anglo American. Il est titulaire d’une licence de philosophie, politique et économie de l’université d’Oxford. Robert est basé à Londres.

Darrell Spence est économiste spécialiste des États-Unis chez Capital Group et possède 31 ans d’expérience. Il est titulaire d’une licence d’économie d’Occidental College (Los Angeles), et de la certification Chartered Financial Analyst®. Il est membre de la National Association for Business Economics.


Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs. Il est impossible d’investir directement dans les indices, qui ne sont pas gérés. La valeur des investissements et le revenu qu’ils génèrent ne sont pas constants dans le temps, et les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer l’intégralité de leur mise initiale. Les informations fournies dans le présent document ne constituent pas une offre de conseil en investissement, en fiscalité ou autre, ni une sollicitation à l’achat ou à la vente de titres.

Les déclarations attribuées à un individu représentent les opinions de ce dernier à la date de leur publication, et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Capital Group ou de ses filiales. Sauf mention contraire, toutes les informations s’entendent à la date indiquée. Certaines données ayant été obtenues de tiers, leur fiabilité n’est pas garantie.

Capital Group gère des actions par le biais de trois entités d’investissement, qui décident en toute indépendance de leurs investissements et de leurs votes par procuration. Les professionnels de l’investissement obligataire assurent la recherche et la gestion d’actifs obligataires par le biais de Capital Group. Pour ce qui concerne les titres apparentés à des titres de participation, ils agissent uniquement pour le compte de l’une des trois entités d’investissement en actions.