Informations importantes

Ce site Internet s’adresse exclusivement aux Investisseurs institutionnels en Belgique.

 

Si vous êtes un Investisseur particulier, cliquez ici. Si vous êtes un Intermédiaire financier, cliquez ici. Si vous recherchez des informations pour un autre pays, cliquez ici.

 

En cliquant sur ACCEPTER, vous reconnaissez comprendre et accepter les Mentions légales.

Actions

Multinationales : peuvent-elles prospérer quand la conjoncture est dégradée ?

Depuis quelque temps, les investisseurs s’inquiètent de l’impact de la démondialisation. Les risques sont en effet évidents, entre la montée des tensions sino-américaines, la guerre en Ukraine et au Proche-Orient, le renforcement des barrières commerciales, le dérèglement des chaînes d’approvisionnement, le ralentissement de la croissance mondiale et la volatilité des marchés actions.

 

Les multinationales sont-elles donc devenues plus vulnérables que d’autres types d’entreprises, face à ces turbulences ?

 

C’est peu probable, selon Jody Jonsson, gérante de portefeuille actions chez Capital Group.  Car les multinationales sont à bien des égards les mieux positionnées pour naviguer en périodes de turbulences : elles ont les moyens de mettre en place des solutions efficaces pour surmonter les perturbations, par exemple en adoptant une approche de plus en plus « multilocale » pour se rapprocher des consommateurs de chaque marché.

 

Jody Jonsson a identifié quatre raisons pour lesquelles les multinationales peuvent continuer à prospérer malgré une conjoncture dégradée.

1. 1.Au bout du tunnel de l’incertitude, il y a une certitude

 

Le 5 novembre marque le début d’un processus de plusieurs semaines. Par exemple, la certification des résultats, qui est assurée par les gouverneurs de chaque État, commence mi-novembre et peut durer jusqu’à cinq semaines.

 

Tout litige relatif au vote, au dépouillement ou à la certification des résultats devra donc être réglé le 16 décembre au plus tard, pour permettre aux 538 grands électeurs (qui représentent le collège électoral) de se prononcer par scrutin dès le lendemain. Le 17 décembre, en effet, ils éliront le ou la présidente sur la base du vote populaire dans leurs États respectifs. La majorité absolue – soit 270 voix – est requise pour gagner. Si aucun des deux candidats n’y parvient, c’est à la Chambre des représentants qu’il reviendra de désigner le ou la prochaine présidente. Et l’investiture se tiendra le 20 janvier 2025.

 

John Emerson, qui suit les campagnes politiques depuis les années 1980 dans le cadre de son travail, recommande aux Américains de faire preuve de patience et de laisser le processus suivre son cours.

 

« Comme nous avons pu l’observer par le passé, l’incertitude pourrait être forte ces prochaines semaines, ce qui alimentera sans doute la volatilité des marchés. Mais nous aurons clairement un ou une présidente le jour de l'investiture, et je pense que la passation de pouvoir se fera dans le calme. Il faudra peut-être juste plus de temps pour y parvenir », commente-t-il.

1. Les multinationales peuvent s’adapter aux tensions commerciales

 

Depuis qu’elle a commencé il y a quelques années, la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a connu de nombreux rebondissements. La Chine a renforcé ses échanges avec la Russie, malgré les sanctions internationales imposées par les États-Unis et l’Union européenne du fait de l’invasion de l’Ukraine. Et dans la course à la suprématie technologique, l’instauration de droits de douane exorbitants et d’autres restrictions commerciales n’a fait que tendre les relations entre les États-Unis et la Chine.

 

Mais en attendant, les multinationales font ce qu’elles savent faire le mieux : elles trouvent des moyens de s’adapter et de réussir, quels que soient les obstacles. Dans le secteur des semi-conducteurs, par exemple, des sociétés comme TSMC et ASML étendent leur présence à de nouvelles régions et s’appuient sur les technologies pour rationaliser leur chaîne d’approvisionnement.

2. Une équipe de gérants expérimentés peut dépasser les écueils

 

Ce n’est pas pour rien si les multinationales sont parvenues à dominer l’économie et les marchés financiers mondiaux : Elles sont généralement pilotées par des dirigeants chevronnés, pugnaces et habiles,

 

Par exemple, le laboratoire pharmaceutique Novo Nordisk s’est heurté à des problèmes d’approvisionnement en raison du succès inattendu de l’Ozempic et du Wegovy, ses traitements contre le diabète et le surpoids. De prime abord, c’est le genre de problèmes que toutes les entreprises pourraient souhaiter avoir. Mais qu’il s’agisse de surfer sur le succès d’un produit ou de faire face à des difficultés externes comme le durcissement de la réglementation, un conflit géopolitique ou le protectionnisme commercial, les équipes de direction doivent être capables de réagir promptement, d’identifier les écueils et de gérer efficacement les ressources.

 

Heureusement, la plupart des multinationales sont dirigées par des équipes compétentes et ont la possibilité de surmonter des problèmes complexes. Quant aux investisseurs, il est important de ne pas accorder trop d’importance à l’actualité à court terme, afin de ne pas pénaliser les résultats à long terme.

3. Certaines multinationales pourraient tirer parti de la relocalisation de leur chaîne d’approvisionnement

 

Plutôt que de reculer devant la menace de barrières commerciales, de nombreuses multinationales développent leur présence sur leurs marchés locaux, car il devient vital de fabriquer là où elles vendent. Pour réussir, elles doivent être capables d'évoluer rapidement et de réagir efficacement face à la concurrence locale.

 

La plupart des multinationales sont en train de diversifier leurs chaînes d’approvisionnement pour ne plus dépendre d’une seule source, et privilégient désormais la fiabilité et la robustesse plutôt que les coûts et la rentabilité. Certaines d’entre elles rapatrient ainsi une partie de leurs activités industrielles « à la maison », tandis que d’autres les relocalisent sur d’autres territoires, comme l’Inde, le Vietnam et le Mexique.

 

La reconfiguration des chaînes d’approvisionnement résulte de nombreux facteurs, mais les multinationales sont généralement bien placées pour en tirer parti, en particulier du fait des besoins en infrastructures immobilières et routières qui en découlent.

4. Les marchés émergents offrent un terreau fertile pour les champions mondiaux

 

Une approche multilocale est cruciale pour les multinationales basées aux États-Unis, en Europe et au Japon qui cherchent à rester pertinentes et à se développer sur des marchés émergents bien plus dynamiques. La plupart de ces pays (la Chine, l’Inde ou encore le Brésil) veillent au rayonnement de leurs propres géants internationaux, mais aussi de concurrents nationaux de plus petite taille, et ils n’attendent pas que les acteurs traditionnels les rattrapent.

 

Pour certaines grandes multinationales, l’un des risques est d’être éclipsées par des concurrents plus petits et plus en phase avec les marchés locaux – une menace qui semble plus sérieuse que n’importe quelle querelle géopolitique ou commerciale.

 

Les consommateurs des marchés émergents recherchent des marques de confiance et des entreprises qui connaissent leurs habitudes et leurs attentes spécifiques. Ainsi, les grandes multinationales capables de se morceler, de raisonner local, de fonctionner agilement et de lancer des produits rapidement devraient être plus à même de prospérer à long terme.

 

Pour en savoir plus sur la manière dont les multinationales manœuvrent au travers des mutations de l’économie mondiale,

Jody Jonsson

Jody Jonsson a 31 ans d'expérience dans le domaine de l'investissement, dont 29 au sein de Capital Group. Elle a couvert des industries telles que l'assurance et les produits de consommation courante. Elle est titulaire d'un MBA de Stanford, et d’une licence de Princeton. Jody est détentrice de la certification CFA ® et est membre du CFA Institute.

SUR LE MÊME THÈME

Actions américaines : opportunités et défis à l’ère Trump

Webinaire : cinq clés pour investir en 2025

Allemagne : faut-il être optimiste sur le marché actions ?

Les résultats passés ne préjugent pas des résultats futurs. Il est impossible d’investir directement dans les indices, qui ne sont pas gérés. La valeur des investissements et le revenu qu’ils génèrent ne sont pas constants dans le temps, et les investisseurs ne sont pas assurés de récupérer l’intégralité de leur mise initiale. Les informations fournies dans le présent document ne constituent pas une offre de conseil en investissement, en fiscalité ou autre, ni une sollicitation à l’achat ou à la vente de titres.
 
Les déclarations attribuées à un individu représentent les opinions de ce dernier à la date de leur publication, et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de Capital Group ou de ses filiales. Sauf mention contraire, toutes les informations s’entendent à la date indiquée. Certaines données ayant été obtenues de tiers, leur fiabilité n’est pas garantie.
 
Capital Group gère des actions par le biais de trois entités d’investissement, qui décident en toute indépendance de leurs investissements et de leurs votes par procuration. Les professionnels de l’investissement obligataire assurent la recherche et la gestion d’actifs obligataires par le biais de Capital Group. En ce qui concerne les titres apparentés à des titres de participation, ils agissent uniquement pour le compte de l’une des trois entités d’investissement en actions.