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5 raisons pour lesquelles les actions pourraient défier les attentes
Marc Nabi
Responsable de placements en actions
Maria Karahalis
Responsable de placements en actions
David Polak
Responsable de placements en actions

La suprématie des mégacapitalisations technologiques a suscité un débat sur l’ampleur de la progression des marchés boursiers, en particulier aux États-Unis. Selon nous, même en tenant compte de la récente hausse des actions, les évaluations globales ne semblent pas excessives. Les bénéfices des entreprises à l’échelle mondiale ont rebondi après avoir frôlé le creux de la vague et devraient continuer à s’améliorer à partir de maintenant. En outre, la décélération de l’inflation et la baisse des taux d’intérêt pourraient créer une toile de fond très favorable. Bien qu’il puisse y avoir une certaine volatilité liée aux bénéfices, aux élections, au rythme des baisses de taux d’intérêt ou aux événements géopolitiques, nous pensons que les actions se situent à un niveau idéal, comme nous le soulignons dans les graphiques ci-dessous. 


L’année 2024 pourrait ne pas être exceptionnelle pour toutes les entreprises composant les Sept Magnifiques. Nvidia continue de prendre de l’avance sur les autres entreprises compte tenu de l’engouement pour l’IA, tandis que les actions d’Apple, d’Alphabet et de Tesla sont en baisse jusqu’à présent en ce début d’année 2024.


1. La croissance des bénéfices sera le principal moteur des actions


Oubliez les Oscars. La saison des bénéfices a été un véritable spectacle partout dans le monde. Le fabricant de puces Nvidia a remporté le premier prix, affichant un bénéfice solide et augmentant sa capitalisation boursière de 277 G$ US le 22 février. Meta s’est classée deuxième, son résultat net reflétant les bienfaits des efforts de réduction des coûts entrepris il y a deux ans. Meta a ajouté près de 200 G$ US à sa valeur marchande le 2 février, annonçant un dividende pour couronner le tout. 


Le taux de croissance combiné des bénéfices du secteur des technologies de l’information au sein du S&P 500 a augmenté de 22,7 % en glissement annuel, selon les données compilées par FactSet. « Leurs évaluations sont opulentes, mais elles ne sont pas exagérées », nous a récemment confié Martin Romo, directeur du placement de Capital Group. Il a fait référence à un groupe plus large d’entreprises technologiques, comprenant les Sept Magnifiques et Broadcom, mais a fait remarquer qu’on ne peut pas ignorer ces entreprises, car elles continueront à avoir un impact sur les marchés et les économies. Bon nombre de ces entreprises connaissent une croissance disciplinée et bénéficient d’un effet de levier opérationnel sans précédent, explique M. Romo.  


Les bénéfices semblent en passe de se redresser en 2024

Le graphique à barres affiche les taux de croissance des bénéfices en glissement annuel pour l’indice S&P 500. À partir du premier trimestre 2022, les bénéfices ont amorcé une tendance à la baisse jusqu’au troisième trimestre 2023, après quoi une tendance à la hausse est attendue tout au long de l’année 2024. Les taux de croissance en pourcentage sont les suivants à partir du premier trimestre de 2022, jusqu’au quatrième trimestre de 2024 : 11,4 %, 8,4 %, 4,4 %, -3,2 %, 0,1 %, -2,8 %, 7,5 %, 9,8 %, 5,2 %, 10,1 %, 8,3 % et 14,1 %.

Source : Système d’estimation de LSEG Institutional Brokers'. Au 1emars 2024. Données réelles à partir du premier trimestre de 2022, jusqu’au quatrième trimestre de 2024. Estimations du quatrième trimestre de 2023 jusqu’au troisième trimestre de 2024. E = estimation. 

Les entreprises du S&P 500 ont vu leurs bénéfices augmenter de 9,8 % au quatrième trimestre de 2023 en glissement annuel, et les estimations consensuelles pour 2024 suggèrent un rebond soutenu des bénéfices. Soixante-seize pour cent des entreprises du S&P 500 ont dépassé les attentes en matière de bénéfices au quatrième trimestre, tandis que 63 % ont déclaré des revenus plus élevés que les prévisions des analystes, selon les données compilées par LSEG. 


Les estimations consensuelles des analystes pour les bénéfices du S&P 500 prévoient un gain de plus de 11 % en 2024 contre 0,8 % en 2023. Sur les marchés émergents, les estimations consensuelles tablent sur une croissance de près de 18 % cette année, contre une baisse d’environ 10 % en 2023. 


Chris Buchbinder, gestionnaire de portefeuille, nous a récemment rappelé que « les actions suivent les bénéfices, et les bénéfices suivent les fondamentaux ». M. Buchbinder, gestionnaire de portefeuille pour le Fonds Capital Group actions américainesMC (Canada), voit encore des occasions relativement attrayantes sur le marché, bien qu’il s’attende à des rendements variés selon les entreprises - en particulier parmi les chouchous technologiques, où des entreprises et des équipes de gestion exceptionnelles se démarqueront du peloton. 


Rebond des bénéfices des entreprises

Le diagramme à barres présente la croissance estimée des bénéfices pour 2023, 2024 et 2025. La croissance des bénéfices américains représentée par le S&P 500 a été estimée à 0,1 % pour 2023, 11,4 % pour 2024 et 12,6 % pour 2025. La croissance des bénéfices européens, représentée par l’indice MSCI Europe, est estimée à 4,4 % pour 2023, 5,3 % pour 2024 et 9,2 % pour 2025. La croissance des bénéfices japonais, représentée par l’indice MSCI Japan, est estimée à 7,2 % pour 2023, 8,9 % pour 2024 et 7,8 % pour 2025. Les bénéfices des marchés émergents, représentés par l’indice MSCI Emerging Markets, ont baissé de 10,8 % en 2023, selon les estimations, mais ils devraient augmenter de 18,5 % en 2024 et de 15 % en 2025.

Sources : Capital Group, FactSet, MSCI, Standard & Poor's. Le graphique présente la croissance estimée des bénéfices pour chaque région. La croissance annuelle estimée des bénéfices est représentée par la moyenne des estimations consensuelles des bénéfices par action pour les années se terminant en décembre 2023, décembre 2024 et décembre 2025. États-Unis = Indice S&P 500. Europe = Indice MSCI Europe. Japon = Indice MSCI Japan. Marchés émergents = Indice MSCI Emerging Markets. Estimations au 31 décembre 2023.

2. Malgré leur envolée, les évaluations des actions américaines ne semblent pas exagérées


À premier abord, les évaluations d’une poignée de secteurs du S&P 500 peuvent sembler élevées. Mais si l’on examine la fourchette des ratios cours/bénéfice sur 10 ans pour la plupart des secteurs, on constate qu’il reste encore un certain potentiel. La croissance des bénéfices sera un facteur clé pour déterminer si les actions continueront à monter, contrairement à la décennie précédente au cours de laquelle l’expansion multiple et un environnement de taux d’intérêt très bas ont généré de solides vents contraires. Les évaluations des actions américaines ne semblent pas exagérées au vu des prévisions de croissance, surtout si l’on tient compte de la vigueur récente des bénéfices.


La toile de fond économique des États-Unis demeure également favorable, un atterrissage en douceur semblant plus probable qu’une récession. Ceci étant dit, nous nous attendons à quelques épisodes de volatilité sur les marchés, en raison des inquiétudes persistantes quant au rythme et à l’ampleur des réductions de taux d’intérêt et des données relatives à l’inflation. Les chiffres de l’inflation plus élevés que prévu en janvier, par exemple, ont suscité des inquiétudes sur le marché concernant la date à laquelle la Fed pourrait entamer la réduction des taux d’intérêt. Mais tant que la croissance des bénéfices continue de répondre aux attentes, voire de les dépasser, et que le marché de l’emploi reste solide, les actions américaines devraient bénéficier d’un soutien. Les entreprises dont la trajectoire de croissance des bénéfices est claire, qui disposent d’un pouvoir de fixation des prix et qui sont capables de conserver leurs parts de marché devraient être en mesure de résister à d’éventuelles tempêtes. 


Les évaluations des actions américaines ne semblent pas excessives  

Le graphique compare les ratios cours/bénéfices (C/B) actuels de l’indice S&P 500 par secteur avec leurs ratios C/B moyens respectifs sur 10 ans. L’indice du secteur des technologies de l’information se négocie à 26,67 fois les bénéfices, contre une moyenne de 19,84 fois sur 10 ans. L’indice du secteur de la consommation discrétionnaire se négocie à 25,74 fois les bénéfices, contre une moyenne de 22,75 fois sur 10 ans. L’indice du secteur de l’énergie se négocie actuellement à 11,08 fois les bénéfices, contre une moyenne de 26,65 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des services de communication se négocie à 17,33 fois les bénéfices, contre une moyenne de 15,82 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des produits de première nécessité se négocie à 19,13 fois les bénéfices, contre une moyenne de 19,43 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des soins de santé se négocie à 17,85 fois les bénéfices, contre une moyenne de 16,11 fois sur 10 ans. L’indice du secteur de l’industrie se négocie à 19,88 fois les bénéfices, contre une moyenne de 17,86 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des matériaux se négocie à 19,53 fois les bénéfices, contre une moyenne de 16,89 fois sur 10 ans. L’indice du secteur immobilier se négocie à 38,77 fois les bénéfices, contre une moyenne de 41,49 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des services collectifs se négocie à 15,77 fois les bénéfices, contre une moyenne de 17,59 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des produits financiers se négocie à 14,67 fois les bénéfices, contre une moyenne de 13,29 fois sur 10 ans.

Sources : Capital Group, LSEG. Le ratio cours/bénéfice prévisionnel reflète le prix actuel de l’action par rapport à l’estimation consensuelle du bénéfice par action sur une base prévisionnelle de 12 mois. Données du 31 décembre 2013 au 31 décembre 2023. C/B =ratio cours/bénéfice. Les résultats passés ne sont pas garants des résultats futurs.    

3. Les entreprises mondiales présentent un bon rapport qualité-prix


Au niveau le plus élevé, sur la base d’un ratio cours/bénéfice prévisionnel à 12 mois, la plupart des secteurs de l’indice ACWI semblent être attrayants. Bon nombre d’entre eux se situent au niveau ou juste au-dessus de leur ratio C/B prévisionnel moyen sur 10 ans, à un moment où les banques centrales du monde entier s’apprêtent à assouplir leur politique monétaire et où les taux d’intérêt à long terme sont susceptibles de baisser.  


Il convient de souligner ici que la hausse des actions américaines au cours de la dernière décennie a porté la pondération des entreprises américaines dans l’indice ACWI à un niveau élevé de 63 %, ce qui a entraîné une hausse des prix et des évaluations de l’indice. En dehors des États-Unis, les prix des actions sont plus attrayants : les entreprises dotées de solides franchises et de marques mondiales se négocient à des prix inférieurs à ceux de leurs homologues américaines.  


De nombreuses entreprises européennes et asiatiques, par exemple, ont acquis de fortes parts de marché dans des secteurs tels que les semi-conducteurs, l’aérospatiale, les produits pharmaceutiques et les produits de luxe. Les prévisions de baisse des taux d’intérêt sur divers marchés non américains peuvent également constituer un vent favorable pour les actions mondiales.  


Aux États-Unis, la hausse des prix des actions signifie que les évaluations ont également augmenté. « Nous avons donc cherché un peu plus de valeur dans d’autres domaines », a déclaré Jody Jonsson, vice-présidente du conseil et gestionnaire de portefeuille chez Capital Group. 


La plupart des secteurs se négocient autour de la moyenne décennale en termes de ratio cours/bénéfice.

Le graphique compare les ratios cours/bénéfice de l’indice MSCI All Country World par secteur avec leurs moyennes respectives sur 10ans. L’indice se négocie actuellement à 16,7 fois les bénéfices, contre une moyenne de 15,9 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des technologies de l’information se négocie à 25,3 fois les bénéfices, contre une moyenne de 19,3 fois sur 10 ans. L’indice du secteur de la consommation discrétionnaire se négocie à 18,4 fois les bénéfices, contre une moyenne de 18,6 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des produits de première nécessité se négocie à 18,3 fois les bénéfices, contre une moyenne de 19,4 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des soins de santé se négocie à 18,1 fois les bénéfices, contre une moyenne de 17,2 fois sur 10 ans. L’indice du secteur de l’industrie se négocie à 17,9 fois les bénéfices, contre une moyenne de 16,7 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des services de communication se négocie à 17,1 fois les bénéfices, contre une moyenne de 16,4 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des services collectifs se négocie à 13,9 fois les bénéfices, contre une moyenne de 15,5 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des matériaux se négocie à 15,3 fois les bénéfices, contre une moyenne de 14,1 fois sur 10 ans. L’indice du secteur des produits financiers se négocie à 11,2 fois les bénéfices, contre une moyenne de 11,3 fois sur 10 ans. L’indice du secteur de l’énergie se négocie actuellement à 9,5 fois les bénéfices, contre une moyenne de 14,8 fois sur 10 ans.

Sources : Capital Group, London Stock Exchange Group, MSCI. Le ratio cours/bénéfice prévisionnel reflète le prix actuel de l’action par rapport à l’estimation consensuelle du bénéfice par action sur une base prévisionnelle de 12 mois. Données du 31 décembre 2013 au 31 décembre 2023. C/B =ratio cours/bénéfice. Les résultats passés ne sont pas garants des résultats futurs.

Le Japon, qui est le marché d’actions le plus performant au monde en cumul annuel (au 29 février), tel que mesuré par l’indice MSCI Japan, suscite de l’intérêt en raison des réformes du marché des actions et de la gouvernance d’entreprise qui sont attendues depuis longtemps. Dans l’intervalle, les marchés émergents tels que l’Inde et le Mexique pourraient bénéficier de la restructuration des chaînes d’approvisionnement mondiales à mesure que leurs nouveaux centres de fabrication développent des téléphones intelligents, des automobiles, des appareils électroménagers et de l’électronique informatique. « Malgré le ralentissement de l’économie chinoise, je pense que les tendances durables, notamment les changements démographiques et la transition énergétique, pourraient conférer aux marchés émergents plus de profondeur que par le passé », a déclaré Brad Freer, gestionnaire de portefeuille. 


4. Des poches de dynamisme émergent au-delà des Sept Magnifiques


Malgré des rendements sensationnels en 2023, les Sept Magnifiques semblent moins impressionnants sur un horizon temporel légèrement plus long. Au cours des deux années écoulées entre le début de 2022 et 2023, un seul des Sept Magnifiques s’est classé au nombre des entreprises ayant obtenu les meilleurs rendements de l’indice S&P 500, en raison de fortes dépréciations en 2022.  


On peut certes faire valoir que les valorisations supérieures des entreprises technologiques sont justifiées compte tenu de leurs solides bénéfices et de leur nouvelle piste de croissance dans le domaine de l’intelligence artificielle, mais le graphique démontre qu’un plus grand nombre de composants du S&P 500 ont affiché des rendements relativement solides dans des domaines tels que l’énergie, les soins de santé et l’industrie. 


Avec la reprise de la croissance des bénéfices dans les secteurs non technologiques, un ensemble plus diversifié d’entreprises pourrait attirer l’attention des investisseurs. En vue d’atténuer le risque de concentration du portefeuille, un programme de répartition des actifs pourrait viser une plus grande diversification en réduisant l’exposition globale aux sociétés technologiques et aux actions américaines.


La répartition peut s’avérer fructueuse malgré l’exubérance des Sept Magnifiques.

Le graphique compare les dix premières entreprises en fonction de la capitalisation boursière moyenne pondérée en 2023 et les dix premières entreprises en fonction des rendements condensés pour le cycle économique de deux ans de l’indice S&P 500. Parmi les dix premières entreprises par capitalisation boursière dans le S&P 500, seules NVIDIA et Broadcom sont classées parmi les dix premières entreprises par rendement total au cours du précédent cycle économique de deux ans. Les dix premières entreprises classées par capitalisation boursière et leurs rendements respectifs sont les suivantes : 1. Apple avec 9,7 %, 2. Microsoft avec 13,9 %, 3. Alphabet avec une baisse de 3,6 %, 4. Amazon avec une baisse de 8,9 %, 5. NVIDIA avec 68,6 %, 6. Meta avec 5,2 %, 7. Tesla avec une baisse de 29,5 %, 8. Berkshire Hathaway avec 19,3 %, 9. JPMorgan Chase avec 14,2 %, 10 Broadcom avec 77,1 %. Le classement des 10 premières entreprises en fonction de leur rendement total est le suivant : 1. Eli Lilly avec 116 %, 2. Broadcom avec 77,1 %, 3. ExxonMobil avec 75,7 %, 4. General Electric avec 74,4 %, 5. NVIDIA avec 68,6 %, 6. Chevron avec 36,9 %, 7. Merck avec 50,9 %, 8. Caterpillar avec 49,4 %, 9. Amgen avec 36,7 %, et 10. IBM avec 34,9 %.

Source : FactSet. Les données sont basées sur les 55 entreprises les plus fortement pondérées de l’indice S&P 500 et filtrées par les 10 premières en termes de pondération moyenne et de rendements totaux. Données au 31 décembre 2023. Les rendements sont indiqués du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023. Les rendements sont en USD.

5. L’augmentation des flux de trésorerie pourrait apporter un soutien supplémentaire


De façon générale, les entreprises de l’indice S&P 500, hors produits financiers, détiennent des liquidités à des niveaux proches de leur plus haut niveau depuis 10 ans. Cela pourrait alimenter des rachats d’actions, des activités de fusion-acquisition ou des versements de dividendes. Par exemple, au cours des derniers mois, on a observé une augmentation des opérations de fusion-acquisition parmi certaines grandes entreprises pétrolières et pharmaceutiques, des transactions qui pourraient contribuer à la croissance des bénéfices à long terme. Les entreprises ont également augmenté leurs versements de dividendes, contribuant ainsi au rendement total des actions. Parmi les exemples récents les plus médiatisés, Meta et Salesforce ont annoncé leur tout premier dividende, ce qui est de bon augure pour la discipline en matière de répartition de capital.  


Les dépenses d’investissement seront sans doute en hausse pour répondre aux besoins des entreprises technologiques, notamment les importants investissements dans les centres de données nécessaires à l’IA, mais aussi pour l’investissement dans l’infrastructure nécessaire pour soutenir la relocalisation des chaînes d’approvisionnement. Ces investissements devraient se traduire par une croissance régulière des flux de trésorerie pour un large éventail d’entreprises dans un grand nombre de secteurs. 


Le flux de trésorerie disponible continue de croître 

Le graphique à lignes grisées affiche les flux de trésorerie disponibles des entreprises de l’indice S&P 500, à l’exclusion des sociétés du secteur des produits financiers. Les données correspondent à la période allant de 2013 à 2023. Le total des flux de trésorerie disponibles en 2013 est légèrement inférieur à 700 G$ et a augmenté de façon constante pour atteindre près de 1 500 G$ en 2023. Le graphique présente également le pourcentage de croissance en glissement annuel au cours de la même période. En 2023, le flux de trésorerie disponible a augmenté de 12,3 % en glissement annuel.

Source : Capital Group. Données de 2013 à 2023.

Du point de vue des flux de trésorerie disponibles, l’Amérique des entreprises semble en bonne santé. Comme le rappelle notre collègue Dane Mott, analyste comptable, le flux de trésorerie disponible (FTD) n’est pas une mesure parfaite, car il exclut les activités de fusion-acquisition, mais il constitue tout de même un indicateur pertinent de la santé des entreprises. « En examinant les chiffres de FTD pour les entreprises non financières de l’indice S&P 500 en 2023, force est de constater qu’il s’agit des chiffres les plus élevés jamais enregistrés, soit près de 1 500 G$ US, et qu’ils ont connu une croissance saine de 12,3 % en glissement annuel », précise M. Mott. Le ratio capitalisation boursière par rapport aux flux de trésorerie disponibles est une mesure de valorisation souvent utilisée par les investisseurs. Il était de 26,4 fois à la fin de l’année 2023, contre 52 fois au plus fort de la bulle Internet en 1999.


Dans l’ensemble, malgré les différents indices des marchés boursiers qui ont testé des sommets récents, nous pensons que les fondamentaux et la toile de fond macroéconomique des actions restent vigoureux. Il est possible que nous rencontrions quelques poches d’air en raison d’événements économiques ou géopolitiques et de l’incertitude liée à l’année électorale aux États-Unis. La sélectivité sera de mise, toutefois nous restons optimistes.



Marc Nabi est responsable de placements en actions et possède 35 ans d’expérience dans le secteur des placements (au 31 décembre 2023). Il est titulaire d’une MBA de l’Université de New York et d’un baccalauréat de l’Université du Michigan. 

Maria Karahalis est responsable de placements en actions et gestionnaire de portefeuille avec 37 ans d’expérience (au 31 déc. 2023). Elle est titulaire d’une maîtrise en gestion de la MIT Sloan School of Management et d’un baccalauréat en économie du Wellesley College.

David Polak est responsable de placements en actions et possède 40 ans d’expérience dans le secteur (au 31 décembre 2023). Il est titulaire d’un baccalauréat en économie de l’University College London et a obtenu son diplôme avec mention.


L’indice S&P 500 est un indice pondéré selon la capitalisation boursière, fondé sur les résultats d’environ 500 actions ordinaires détenues par un grand nombre d’actionnaires.

 

L’indice S&P 500 Information Technology comprend les entreprises incluses dans le S&P 500 qui sont classées comme membres du secteur GICS® des technologies de l’information.

 

L’indice MSCI All Country World (ACWI) est un indice pondéré selon la capitalisation boursière flottante, conçu pour mesurer le rendement des marchés boursiers des pays développés et émergents. Il est composé de plus de 40 indices de pays développés et émergents.

 

L’indice MSCI Europe représente les grandes et moyennes capitalisations de 15 pays développés d’Europe. 

 

L’indice MSCI Emerging Markets capte la représentation des grandes et moyennes capitalisations dans 24 pays des marchés émergents.

 

L’indice MSCI Japan est conçu pour mesurer le rendement des segments à grande et moyenne capitalisation du marché japonais.

 

Flux de trésorerie disponible (FTD) – Fonds restant à la disposition d’une entreprise après qu’elle ait payé ses dépenses d’exploitation et d’investissement. Plus le flux de trésorerie disponible d’une entreprise est important, plus elle peut l’utiliser pour rembourser ses dettes, verser des dividendes et saisir des occasions de croissance.

 

La capitalisation boursière moyenne pondérée fait référence à un indice boursier (par exemple, le S&P 500) dans lequel chaque composant est pondéré en fonction de la taille de sa capitalisation boursière totale.

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